CARE et les femmes


zoom sure les femmes

Pourquoi CARE Maroc se concentre-t-elle sur les femmes et les filles ?

Les résultats d’une étude menée par CARE International Maroc en 2012 sur les causes profondes de la pauvreté au Maroc démontrent que, pour des raisons culturelles, les femmes ont peu d’opportunités économiques, sont moins lettrées que les hommes et manquent de confiance en elles pour initier des activités génératrices de revenus et faire entendre leur voix au sein de leur communauté.
Notre expérience nous a montré que, lorsqu'elles disposent des ressources appropriées, les femmes ont le pouvoir d'aider des familles et des communautés entières à se sauver de la pauvreté.

Le problème : 

La principale raison pour laquelle nous intervenons auprès des femmes et des filles :
Les femmes et les filles sont touchées de manière disproportionnée par la pauvreté et la discrimination. Pour s'en sortir, toutes ne possèdent pas les mêmes opportunités à disposition. L'absence d'éducation pour les filles contribue au mariage précoce, au taux de natalité plus élevé et au revenu plus faible. Les filles sont les plus à risque, car elles n'ont souvent pas d'autre choix que de quitter l'école pour aider leur famille à gagner de l'argent, trouver de la nourriture, s'occuper des jeunes frères et sœurs, chercher de l'eau et faire le ménage pendant que leurs parents travaillent.

Ce que nous disent les chiffres :

  • Les femmes sont plus touchées par l’analphabétisme (37% des femmes contre 25% pour les hommes) et les rurales encore davantage (55% des femmes contre 31% pour les hommes). 
  • Plus on monte dans la hiérarchie administrative, moins on trouve de femmes (14% dans les emplois supérieurs,10% parmi les chefs de division et 16% chez les chefs de services). En d’autres termes,76% de femmes « responsables » sont chefs de service,18% sont chefs de division,4% sont directeurs centrales.
  • Au sein du couple, plus de 6 Marocaines sur 10 ont été victimes de violences conjugales, soit un peu plus de6millions (soit 63%)de femmes. Autre chiffre parlant : seulement 3% des femmes osent porter plainte, chiffes dévoilées par la Fédération de la ligue démocratique des droits des femmes (FLDDF).

L'action de CARE Maroc sur le terrain

Nous travaillons avec les femmes et les hommes pour favoriser des opportunités équitables. Nous travaillons pour permettre à un plus grand nombre de filles et de garçons d'aller à l'école et de recevoir une éducation de meilleure qualité lorsqu'ils y arrivent.
  • Dans les régions de l’Oriental et de Meknès- Tafilalet, nous accompagnons les femmes vers l'autonomisation économique et le renforcement de leurs droits. CARE accompagne les hommes et les garçons afin de leur permettre de contribuer aux actions par un rôle permettant la pérennité des actions entreprises pour le foyer et la communauté. 
  • A Casablanca et Marrakech, nous travaillons avec les femmes et les hommes pour créer des relations plus équitables. Nous travaillons pour permettre à un plus grand nombre de filles et de garçons d'aller à l'école et de recevoir une éducation de meilleure qualité lorsqu'ils y arrivent.
  1. L’an dernier, CARE Maroc a soutenu plus de 4060 femmes dans 3 régions au Maroc (Casablanca, Marrakech et l’Oriental), en promouvant des conditions favorables qui permettent aux femmes de participer aux activités économiques, d’obtenir l’accès aux ressources économiques et une maîtrise de celles-ci, de s’engager dans le processus de décision concernant les moyens de subsistance, d’avoir accès à  un emploi et un salaire
  2. et de profiter équitablement de la croissance économique.
Dans l’ensemble, 77 % des projets réalisés de CARE Maroc ont ciblé directement les femmes en situation de précarité offrent une opportunité économique à ses bénéficiaires ont promu l’autonomisation des femmes et l’égalité des sexes.
En revanche, pour 28% d’entre eux, les femmes ne sont pas ciblées directement mais bénéficient quand même des projets : par exemple le projet « Réussir » : renforcement de la qualité de l’éducation préscolaire et primaire dont les objectifs est de diminuer l’abandon scolaire des enfants et augmenter leur chance de réussite scolaire, notamment celle des filles. Et aussi bien de favoriser une plus grande implication des parents (notamment les mères) dans l’éducation de leurs enfants à travers le renforcement de leurs capacités, de leurs représentations et de leurs voix auprès des prestataires de services éducatifs.