Comment imaginez-vous l’avenir du projet REUSSIR initié par CARE Maroc et son partenaire NEF visant le renforcement de la qualité de l’éducation préscolaire au Maroc ?

LLe projet « Réussir » est arrivé au moment le plus opportun, étant donné que le ministère de
l’éducation attend avec intérêt la mise au point d’un programme dont le volet préscolaire fait partie intégrante de sa vision stratégique, à ce titre, je salue le rôle proactif joué par CARE Maroc. Des efforts de structuration du secteur de l’enseignement préscolaire au sein des établissements doivent être poursuivies, lors des récentes concertations avec le comité de pilotage, deux contraintes ont été diagnostiquées : d’une part l’exploitation des unités de préscolaire pour d’autres finalités , d’autre part la majorité des projets dans ce sens ont une durée limitée qui varie entre 2ans et 3ans, il est nécessaire de garantir la continuité de l’apprentissage préscolaire au sein de l’école .

Dans le cadre du projet de l’intégration de la redevabilité sociale dans l’éducation primaire au Maroc (LEAD) quels sont les perspectives du partenariat entre CARE Maroc et la FNAPEM ?

La présence de la FNAPEM dans les projets de CARE Maroc est indispensable et vice versa puisque la FNAPEM et CARE Maroc interviennent avec des rôles complémentaires autour du projet.l’approche ne doit pas se limiter à Al Haouz et sidi Moumen, elle doit être généralisée au niveau national et cela exige un plaidoyer assuré par les partenaires et les bénéficiaires du programme.
L’extension de la redevabilité sociale doit toucher à la fois les écoles marocaines privées et publiques. A cet égard les différents projets éducatifs présidé par l’académie et les directions provinciales ont été basés sur des indicateurs qui doivent être communiqué à l’ensemble des
parties prenantes principalement les parents d’élèves.