On observe dans le contexte marocain rural, que les parents analphabètes ou ayant un faible niveau d’éducation ont tendance à délaisser les apprentissages de leur enfant parfois au profit de travaux manuels. Moins impliqués dans leur scolarité, certains parents se sentent dépassés par leur manque de compréhension des attentes scolaires ou par leur incapacité à accompagner leurs enfants dans les tâches scolaires comme les révisions ou les devoirs.
De fait, les recherches montrent que l’implication des parents est corrélée avec un plus faible taux d’échec scolaire, un faible taux dans le secondaire et un fort taux de réussite scolaire sans redoublement.
Entre 2011 et 2012, environs 30% de la population était analphabète dont 20.5% des jeunes entre 15 et 24 ans. Ces jeunes populations rencontrent un problème majeur lié à l’insertion sur le marché d’emploi. En effet, 17,2% d’entre eux sont au chômage contre une moyenne de 908% .ce taux atteint 31.7% dans le milieu urbain. L’alphabétisation est donc une des priorités du Maroc. C’est pourquoi DLCA (Direction de la lutte contre l’analphabétisme) a adopté en 2004 une stratégie nationale d’alphabétisation dont l’objectif général de ce plan d’action est d’alphabétiser la totalité des jeunes âgées de 15 à 35 ans à l’horizon 2020.
Favoriser une plus grande implication des parents et les femmes faisant partie de la communauté, dans l’éducation et développement des enfants à travers le renforcement de leurs capacités.