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Fatna 23 ans, mariée, mère d’une fille. Elle vit à Douar Oulad Mellouk, Province de Sidi Slimane.
« Avec la crise sanitaire, toutes les activités économiques dans mon village ont été suspendues. Je suis couturière mais depuis la pandémie je ne recevais plus de commande. Aussi, mon mari qui tient un petit café dans le Douar a dû le fermer. En quelques mois nous avons épuisé nos économies et notre quotidien est devenu difficile.
« Heureusement CARE ne nous a pas oubliées pendant la Covid-19 : nous avons reçu du soutien pour nous protéger de la maladie, en nous distribuant des paniers alimentaires et kits d’hygiène mais aussi elle nous a accompagné pour relancer nos activités économiques.»
Aider les femmes vulnérables à devenir autonomes
CARE nous a donné l’opportunité, à moi et aux femmes du Douar, de créer une unité de production de masques de protection à fin de rebondir notre situation économique. Nous avons reçu des formations sur les techniques de production des masques, les mesures de prévention contre la COVID-19, la commercialisation, le réseautage….
Le processus n’était pas facile. Cela nous a demandé de préparer l’atelier et de l’aménager en plus de la procédure administrative. Je devais passer plus de temps avec les femmes et donc moins de temps chez moi. Ce qui n’a pas plu à ma belle-mère qui m’a demandé d’abandonner le projet. Mais heureusement que j’ai eu le soutien de mon mari qui était lui-même impliqué dans ce projet avec les jeunes du Douar.
Ils nous ont aidé dans la peinture de l’atelier, la prospection des fournisseurs pour l’achat des machines à coudre et dans la commercialisation des masques auprès des pharmacies et des supermarchés. Cela a permis à mon mari de réouvrir son café. Et aux jeunes de gagner de l’argent.
« La production des masques dans notre Douar a créé une dynamique économique mais aussi sociale. Cela a permis de sensibiliser les douars voisins sur l’importance du port du masques et on a consacré une quantité des masques produits aux familles démunies. Malgré le fait que la crise nous ait rendu vulnérable, elle a renforcé notre solidarité les uns envers les autres et encore plus entre les femmes. »
Aujourd’hui, nous avons pu relancer notre activité économique collective grâce aux revenus générés par la vente des masques et nous avons prévu d’élargir cette activité en achetant plus de machines et en intégrant plus de jeunes femmes en les formant au préalable. Nous avons créé une coopérative KHOYOUT AL AMAL (les fils de l’espoir) pour formaliser notre activité professionnelle et lui donner un statut juridique qui nous a permis de bénéficier de plusieurs offres.
Fatna est fière de pouvoir s'engager aux côtés des jeunes femmes pour les aider à devenir autonomes.
Beaucoup de femmes vivent encore dans des situations de vulnérabilité. Rejoignez-nous pour les aider à transformer leurs vies de façon durable. Vous avez le pouvoir de créer du bien.
Donner à CARE Maroc en toute confiance.
